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INSTITUT SAINT ELOI - Exposition virtuelle


Dans un coin de ma Terre de Maud - à la manière D'Elodie Santos -


Dans un coin de ma Terre, 
sont présents 4 pays volants,
un peu comme un monde, une île,

Sortant de l'océan. 

Dans un coin de ma Terre,
on entend le vent
souvent alors, on cherche les éoliennes

Pour apprécier leurs mouvements. 

Dans un coin de ma Terre,
sont 4 grands pays

Où les gens vivent,
paisiblement. Hiver, été, 

Le cœur clément. 

Dans un coin de ma Terre,
coin qui n'existe pas encore.
j'aime à l'imaginer raisonné et équilibré,

Comme un trésor.

 





Texte de Justine à la manière de Pérec

Ce soir, je traîne, le soleil se couche et le soir tombe. Je marche et je marche encore, le long d’un trottoir, le long d’une avenue. J’erre dans la ville encore bourdonnante, je l’entends se taire, se calmer. J’arpente la première rue, quelques voitures passent, pressées de rentrer, m’éblouissant de leurs phares. Je me retrouve en face d’un gigantesque carrefour. Dans la ville éclairée par les réverbères, je déambule, prends la deuxième avenue, bordée de nombreuses façades vitrées, de bars et de restaurants déjà fermés. Je continue et me retrouve devant l’immense rond-point qui accueillait encore de nombreuses voitures, malgré l’heure tardive. Ville curieuse. J’aborde la troisième allée, m’arrête, subjuguée par l’immensité d’un gratte-ciel posé juste devant moi. Je poursuis ma route et sans cesse, le même croisement bruyant. Je prends alors la dernière voie, avec l’appréhension qu’elle me ramène encore une fois au même endroit. J’avance, j’arpente cette rue et vois deux robots de belle taille, indiquant une autre ville. Ville incroyable où l’on a l’impression de se perdre. Architecture mystérieuse. Quatre immenses artères silencieuses qui ramènent, inlassablement, dans le cœur animé de cette ville. 



Texte de Juliette à la manière de Le Clézio - la ville mobile.

Théo continue à marcher, admirant le lever de soleil. Il y a peu de monde dans les rues à cette heure-là, on entend les hélices effleurer le bord de l'océan et se poser doucement sur l’eau. Plus haut, dans la ville, aucune voiture. On distingue quelques cris des habitants qui sortent des portes et des fenêtres. Comme si la jovialité emplissait chaque recoin des murs. Où aller ? Théo avance lentement. Il tourne encore une fois à droite, vers le mur d’un immeuble coloré. 

Théo est toujours impressionné quand il voit ces grandes fenêtres car il perçoit tout ce qu’il se passe à l’intérieur. 

Il y a des robots de toutes sortes et de nombreuses innovations. 

Il descend maintenant le long de la rue de la Falaise, toujours déserte, étant est au bord de la ville. Elle est assez dangereuse mais Théo aime à s’y promener. Certains jours, il s'assoit sur le seuil de la façade et reste là à regarder très longtemps l’immensité de l’océan entourant la ville. Il en oublie tout. Jusqu’au moment où il aperçoit une autre ville volante et s’en va avertir les autres. 

Aujourd’hui, Théo prend conscience, qu’il a de la chance d’habiter sur une terre volante. Auparavant, sa famille et lui-même, avaient dû faire face à des menaces naturelles telles que des inondations et des tsunamis. Mais aujourd’hui, tout va mieux.

Après un long moment, Théo se lève et s’en va, sans se retourner, le long des rues silencieuses. 

 


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