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HIER SOIR AU SILO...

Je suis agriculteur.

Et ici tout autour, 

Mes parents et grand- parents. 

Tout le monde utilisait ce silo.

A cette époque, il n’y avait pas de vrac,

Le blé, on le mettait dans des sacs.

80 kilos qu’on portait à même le dos,

80 kilos qu’on empilait sur les chariots.

80 kilos qu’il fallait multiplier par 100 –

Car il y avait 100 sacs de 80 kilos

Dans la cour, dans les granges,

Derrière la batteuse,

Qu’on escaladait à l’aide d’un escabeau.

Et à chaque charriot, un attelage,

Transformé par le forgeron,

Partait vers ce silo. (...)

 

D.G




                  Répétitions, préparations, balance son, attente du public....







« Imagine.

 

A l’époque, une idée avait germé dans les esprits : « Et si on construisait un silo ? »

 

Mais il n’y avait pas de terrain, rien, pas assez grand, pas assez d’espace -


La légende raconte que dans le petit hameau d’à côté, à Ecoust Saint Mein, un certain Mr Vémart aurait eu un terrain au bord de ce champ, sur le long de cette route, entre Bullecourt et Ecoust et qu’il aurait accordé le droit de faire construire ce silo mais à une seule condition :

 

« Je ne tiens qu’à une seule chose avait-t-il déclamé : 

Je veux que l’on appelle cet endroit « Le silo d’Ecoust Saint Mein » -

 

Et c’est ainsi, que sur cette petite route de campagne, où les voitures, depuis, ne cessent de passer à vive allure et où le soleil se lève au petit matin, que s’est monté en plusieurs étapes, ce lieu atypique doté de machines en béton et de deux maisons de fonctions.

 

Durant des années, carrioles, charriots, chevaux et tracteurs conduits par les agriculteurs n’ont cessé de venir pour apporter leurs céréales afin qu’elles puissent être stockées –

 

« La céréale était réceptionnée, 

Le blé était posé en bas,

Puis, emmené là-haut par un système d’élévateur, pareil à un ascenseur.

Dans un couloir sombre appelé communément un « redler », il traversait.

Puis redescendait vers les cellules pour être stocké. 

Autant de temps qu’il le fallait – 

Des jours, des mois, mais pas des années.

Le temps nécessaire à la vente de se faire. (...)


D.D





SPECTACLE TERMINE, le verre de fin de soirée...


Merci à Monsieur le Maire, Eric Blanchin et sa femme Sylvie,

Merci à Joëlle et Daniel,

Merci aux habitants que j'ai collecté, 

Merci à Justin de m'avoir accompagné,


Merci à la culture de se mettre à l'écoute de l'agriculture -

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