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PREMIERE SOIREE A L'INSTITUT SAINT ELOI BAPAUME

Comment évoquer la ville du futur ? 

Par des mots et des dessins,

dessins crées par des élèves de primaires et pas encore écrits par des terminales.

Les filles vont s'inspirer des dessins et vont écrire...

Ecriture créative, à partir de leurs ressentis, les résonances, les mots qui viennent mais aussi, écrire " à la manière de..." ou comment s'inspirer des écrivains pour écrire.

Joli projet en perspective par les élèves de l'Institut Saint Eloi à Bapaume.

Gustave Flaubert, L'Éducation sentimentale, II, chap. 1, 1869.

Frédéric Moreau, jeune provincial étudiant à Paris, est épris de Mme Arnoux, épouse d'un marchand d'œuvres d'art. De la place qu'il occupe dans la diligence qui le ramène à Paris après une longue absence, il regarde défiler la ville.

On descendit le boulevard au grand trot, les palonniersbattants, les traitsflottants. La mèche du long fouet claquait dans l'air humide. Le conducteur lançait son cri sonore :
« Allume ! allume ! ohé ! », et les balayeurs se rangeaient, les piétons sautaient en arrière, la boue jaillissait contre les vasistas, on croisait des tombereaux
3, des cabriolets, des omnibus. Enfin la grille du Jardin des Plantes se déploya.


Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline - 1932

Comme si j'avais su où j'allais, j'ai eu l'air de choisir encore et j'ai changé de route, j'ai pris sur ma droite une autre rue, mieux éclairée, « Broadway» qu'elle s'appelait. Le nom je l'ai lu sur une plaque. Bien au-dessus des derniers étages, en haut, restait du jour avec des mouettes et des morceaux du ciel. Nous, on avançait dans la lueur d'en bas, malade comme celle de la forêt et si grise que la rue en était pleine comme un gros mélange de coton sale.


Le Parfum de Suskind

À L’ÉPOQUE DONT NOUS PARLONS, IL RÉGNAIT DANS LES VILLES UNE PUANTEUR À PEINE IMAGINABLE POUR LES MODERNES QUE NOUS SOMMES. LES RUES PUAIENT LE FUMIER, LES ARRIÈRE-COURS PUAIENT L’URINE, LES CAGES D’ESCALIER PUAIENT LE BOIS MOISI ET LA CROTTE DE RAT, LES CUISINES LE CHOU POURRI ET LA GRAISSE DE MOUTON ; 


Victor Hugo (1802-1885) dans cette ville où rien ne rit

Dans cette ville où rien ne rit et ne palpite,
Comme dans une femme aujourd'hui décrépite,
On sent que quelque chose, hélas ! a disparu !
Les maisons ont un air fâché, rogue et bourru ;
Les fenêtres, luisant d'un luisant de limace,
Semblent cligner des yeux et faire la grimace,
Et de chaque escalier et de chaque pignon,
Il sort je ne sais quoi de triste et de grognon.


L’homme qui dort de Georges Pérec

Je traîne, mais la foule ne me porte plus, la nuit ne me protèges plus. Je marche encore et toujours, marcheur infatigable, immortel. Je cherche, j’attends. Je traîne dans la ville fossile, pierres blanches intactes des façades ravalées, poubelles figées, chaises vide où venaient s’asseoir les concierges. Je traîne dans la ville morte, échafaudages abandonnés près des immeubles éventrés, ponts emportés par le brouillard, par la pluie.


Villebramar, Poèmes pour un autre temps, 2016

Dis-moi le Monde de demain - un monde où les robots aimeront d’amour, pendant que murmure la ville de ses rues ensoleillées
de néons
de néants.

Les robots aimeront. Et nous ?


Dans un coin de ma ville Elodie Santos

Dans un coin de ma ville
sont posés 4 géants
un peu comme un milieu, une île, une fontaine aux éléphants

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